Sac à dos Salomon minim 30l
Rechercher un sac à dos pour un trail d’une durée d’une semaine et demi et vivre en semi autonomie sur les reliefs montagneux entre 3000 et 5400m d’altitude, cela relève de l’exploit !
Alors après avoir essayé bon nombre de sacs à dos, j’ai opté pour le Salomon minim 30.
Après avoir terminé l’Annapurna Mandala Trail, voici quelques retours d’expériences :
Son poids à vide : 675g et là vous comprenez déjà que vous êtes dans l’ultra light.
Ses dimension : 70*30*26 vous donne un sac tout en longueur ce qui évite tout ballotement dans les descentes surtout dans les pierriers pentus ou l’équilibre à son
importance.
Capacité : 28 l ce qui est déjà énorme pour courir mais si léger à vide…
Son système d’aération Airvent : un système révolutionnaire…En effet, ce sont deux arceaux croisés qui éloignent le contenu du sac de votre colonne vertébrale. Surprenant au
départ, mais vous n’en ressentez plus le contenu voire vous l’oubliez tout simplement !
Lorsque vous faites votre sac (à plat), ces arceaux ressortent dans un premier temps vers vos bretelles d’épaule et j’avoue que j’ai eu quelles craintes mais lorsque vous le mettez alors ils
s’inversent, laissant ainsi un espace entre votre dos et l’ossature du sac. Un vrai bonheur commence…
L’aération est donc parfaite mais j’ai eu un autre ressenti qui n’apparait pas dans les fiches techniques du sac. Plus les kilomètres s’accumulent ainsi que les dénivelés (30 000 positif
avec ce dernier) et plus cette sensation d’amorti apparaissait. En effet, le sac n’affaisse pas vos épaules à chaque pas, et j’ai eu l’impression de porter un sac « tout suspendu ». Les
arceaux absorbe visiblement vos ondes de choc sur le sol ce qui vous le rend « plus léger » (lors de l’épreuve, mon sac était à 8,7kg et ce système est très
impressionnant d’efficacité).
Le plus réside aussi dans son système de large ouverture frontale à double glissière. Avec l’utilisation professionnelle de sacs à dos, ce type d’ouverture permet un accès très
rapide à votre contenu. Plus besoin de tout sortir même si votre sac est « structuré » (sac de couchage en bas, et plus l’on monte et plus l’on trouve les choses essentielles à votre
sortie). De plus, en haute montagne, il faut parfois avoir accès soit à des médicaments, soit à des affaires chaudes soit à son kit survie et le tout très rapidement…
Au niveau des poches et compartiments, rien d’extraordinaire si ce n’est la poche intérieure zippée sur le haut du sac qui possède une grande contenance. Un haut gore tex, une
lampe frontale, de la drisse, kit de sécurité (couteau, miroir, diode rouge pour hélicoptère, etc.) et friandises peuvent tenir dans ce compartiment rapide d’accès.
Pour l’hydratation, un compartiment pour poche à eau avec système de suspension. J’utilise à chaque fois ma poche à eau 1,5l et sa housse isotherme d’un autre sac.
Encore un plus dans la répartition de la charge avec une sangle poitrine réglable. Cette dernière à la possibilité d’être montée ou descendu d’environ 10cm ce qui a été bénéfique
pour moi lors de l’épreuve à 5400m. Plus l’on monte et plus l’air se fait rare et plus les poumons ont besoin de « liberté » d’action et cette sangle, je l’ai remontée à fond ce qui m’a
permis de mieux gérer l’hypoxie (aucune compression de la cage thoracique).
Concernant la solidité et l’étanchéité, aucune dégradation actuelle et les flocons de neige n’ont pas humidifié l’intérieur du sac. Avec 12 kg à l’entrainement, aucune faiblesse
constatée mais je pense que ce dernier n’est pas fait pour des charges « lourdes ». Par grosse pluie, pas encore testé…l’avantage de vivre dans le sud !!!!!
Voilà un résumé de ce sac qui m’a particulièrement surpris mais il faudra malgré tout le porter…
Astuce : Un conseil pour le charger, mettez d’abord la poche à eau puis le chargement avec une répartition sur les latéraux du sac dans le compartiment principal.
Comptez entre 90 et 100 € le sac
Bonne course…
Vous pouvez le trouver à l’Espace Montagne de Font Romeu.
2 av Emmanuel Brousse 66120 Font Romeu